Les femmes victimes des coups de leurs conjoints doivent être mieux prise en charge. C’est le constat du Grenelle de lutte contre les violences conjugales lancée partout en France et dans les Pyrénées Orientales.
17 mesures ressortent d’ailleurs de plusieurs groupes de travail. La plus importante, la formation des policiers ou des gendarmes pour orienter la victime vers les bons services d’aide, une fois sa plainte reçue. Il est aussi question de donner un coup de mains aux médecins d’hôpitaux ou de proximité, afin de leur apprendre à gérer les traumatismes dont souffre les femmes battues. En 2018, le département des Pyrénées Orientales a comptabilisé 387 faits de violences conjugales, soit 12 de plus qu’en 2017.
