Nîmes
Société
Par Mallet Patrick
Publié le 16/09/2019 à 18:47

Grèves : Les impôts ouvrent le bal d'un mois social chargé

Ce lundi 16 septembre était une journée nationale d’appel à la grève de l’intersyndicale DGFiP (Solidaires, FO, CGT).

A Nîmes et dans le Gard, les centres des finances publiques sont restés fermé pour manifester en partie contre la nouvelle réorganisation territoriale « géographie revisitée » qui préfigure pour eux une véritable destruction des Finances Publiques.

Pour Florence Diot, secrétaire départementale FO finances publiques, c’est au final les citoyens qui seront impactés par ces réformes et ces fermetures de centres dans la France entières qui prévoient selon eux 50 suppressions de postes dans le Gard et prévues 5000 en France sous 10 ans. 


D’autres revendications émanent du mouvement :

l’abandon du projet du nouveau réseau de proximité de la DDFIP du Gard (géographie revisitée) et le maintien de toutes les implantations actuelles

l’arrêt des suppressions d’emplois

l’abandon des expérimentations d’agences comptables,

l’abandon du transfert aux buralistes des paiements effectués actuellement à la DGFIP pour lequel une mise en place est anticipée dès janvier 2020 par la direction du Gard ,

l’abandon du projet de transfert de la mission cadastrale à l’IGN,

l’abandon de l’agence unique de recouvrement des recettes fiscales et sociales....

l’ouverture de véritables discussions sur le devenir des missions et des implantations territoriales


Une journée aussi marquée par la mobilisation contre la réforme des retraites et un appel à la " justice morte ". Les avocats ont rejoint aussi le monde de la santé, médecins, infirmiers, pilotes, mais aussi professionnels des transports aériens ont battu le pavé à Paris.


Ces mobilisations marquent une fin de mois chargé en mobilisations sociales. Jeudi 19 septembre, c’est une grève contre le projet de réorganisation d’EDF.

Samedi 21 et mardi 24 septembre, nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites.

Et puis cette journée d'appel à une manifestation contre le plan santé de la chaîne des urgences jeudi 26 septembre. Avant une marche de la colère des policiers le mercredi 2 octobre prochain pour dénoncer le manque de moyens.