Guillaume, pouvez-vous nous expliquer ce qu'est le Grand national du trot ParisTurf ?
C'est un Tour de France, à l'image de ce qui se fait en cyclisme, 14 étapes aux quatre coins de la France dont une en Occitanie (à Toulouse le 22 juin, NDLR). A l'issue de chaque étape, il y a des points qui sont décernés et à la fin il y a la finale sur l'hippodrome de Paris-Vincennes, le temple du trot. Le vainqueur remporte la maillot jaune décerné au cheval qui aura été le plus performant et le plus assidu. C'est un vieux tournoi qui remonte à 1982. C'est une grande fête populaire. À chaque étape, il y a le régional qui défend son territoire. C'est le cas de Franck Marty qui défend son titre cette année. C'est un tandem entre le driver et le cheval. C'est un spectacle fantastique. Les hippodromes, ces poumons verts, sont des lieux magiques. Il y a beaucoup de passion.
Comment êtes-vous tombé dans la marmite des courses hippiques ?
Je suis tombé dedans car mon grand-père maternel était un éleveur de chevaux de courses. Mon grand-père paternel, ce n'était pas son métier premier mais il avait des chevaux de courses pour sa passion. Mon père était journaliste hippique notamment sur les ondes d'Europe 1. Mon oncle était entraîneur-driver. Aujourd'hui, je suis éleveur de chevaux de courses, de trotteurs en Normandie. C'est un peu mon hobby. Je suis également le parrain de Nicolas Bazire qui est l'actuel champion du monde à 21 ans.
Pourquoi aimez-vous tant ce monde ?
C'est un monde exceptionnel, un univers formidable. Il faut vraiment venir sur les hippodromes, on est très bien accueilli. Il y a toujours quelque chose à faire. On peut aller voir les chevaux aux écuries, voir comment ils se préparent. De temps en temps, il y a des personnalités qui viennent.Ce mercredi, à Toulouse, il y a le champion du monde Nicolas Bazire qui prendra part à la course.
Quelle est la spécificité de l'étape de Toulouse ?
Toulouse est la seule étape en Occitanie, c'est donc un moment important. La distance fait 2.950 mètres, c'est ce qu'on appelle un parcours de tenue. La ligne droite est longue à Toulouse. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Il faut driver avec un régulateur de vitesse dans la tête. Ne pas faire trop d'efforts en partant mais bien se placer aussi. La course va avoir un aspect très tactique. Ils sont devenus de vrais pilotes de pilote de Formule 1. Il faut prendre la décision en très peu de temps.
La 7e étape du Grand National du Trot ParisTurf, c'est ce mercredi 22 juin à partir de 13h45 en direct sur viàOccitanie.
