Il n’existe qu’un lien entre Julien Rebichon et la ville de Montpellier ; celui de sa naissance, il y a plus de 36 ans, le 18 octobre 1988. Après avoir fait ses classes handballistiques au sein du club de Clermont-Salagou, l’ailier gauche a intégré le centre de formation puis le pôle Espoirs de l’USAM Nîmes-Gard en 2005. Un club qu’il n’allait plus jamais quitter.
Intégré à l’effectif professionnel dès l’année 2007, Julien Rebichon aura connu plusieurs périodes de l’histoire moderne de l’USAM : de la descente à l’échelon inférieur jusqu’à la remontée au printemps 2013, avec un titre de champion de France de 2e division, en passant par une finale de Coupe de France en 2018. Un jeune joueur entré sous l’ère du président Yann Gallouedec, qui aura grandi sous celle de Jean-Pierre Vernier avant de pleinement s’affirmer durant le mandat en cours de David Tebib.
D’Alain Portes à David Degouy, en passant par d’autres noms importants de l’USAM, comme Laurent Puigségur, Jérôme Chauvet ou encore Franck Maurice, Julien Rebichon se sera affirmé comme un capitaine responsable, investi de l’âme profonde de l’USAM, une équipe combative, animée de valeurs, réaffirmant sans cesse la singularité de son identité nîmoise dans un Parnasse en fusion. Un ailier gauche qui aura également muri sous la coupe de Yann Balmossière, ancien entraîneur de la réserve, qu’il retrouvera à la tête de l’équipe première, ou comme alter ego de Ljubomir Vranjes…
Ce mardi soir, la carrière professionnelle va presque arriver à son terminus, prévu le week-end prochain à Saint-Raphaël. Mais c’est bien la « der » ce soir face au public fidèle du Parnasse devant lequel Julien Rebichon compte bien, une dernière fois, faire rayonner l’habit de lumières de son maillot vert. L’unique qu’il ait porté tout au long de sa carrière. Un adieu au peuple nîmois, dans le cadre d’un derby, face à Montpellier… Le capitaine Rebichon n’aurait pas rêvé meilleure sortie.
Interview : Julien Rebichon (capitaine et ailier gauche de l’USAM Nîmes-Gard).
