C’est un hommage solennel et marqué par le devoir de mémoire qui a été rendu ce dimanche matin au résistant François Verdier dans la forêt de Bouconne à Léguevin. C’est ici, 76 ans plus tôt le 27 janvier 1944 que son corps, mutilé, a été retrouvé. Une stèle a été érigée à sa mémoire sur le lieu de sa mort. Il était père de 2 enfants et avait 43 ans. Chef régional de la résistance, François Verdier dit « Forain », fut arrêté le 13 décembre 1943 par la Gestapo. Sous la torture, il ne livrera pas ses camarades dont il organisait les actions de résistance et de combat. Aujourd’hui, son petit fils Alain Verdier perpétue sa mémoire à travers le très actif « mémorial François Verdier », il est également président du conseil de la résistance Haute-Garonne.
Ce dimanche, une foule nombreuse était venue rendre hommage au résistant. Parmi les personnes présentes, des élèves du lycée polyvalent Marie-Louise Dissard-Françoise de Tournefeuille qui ont mis en scènes des personnages ayant côtoyé François Verdier. L’historien et spécialiste de la résistance Jean-Marc Guillon a également pris la parole pour exprimer les valeurs défendues par François Verdier.
Rappelons qu’a Toulouse, les allées qui conduisent au monument aux morts ont été baptisées de son nom après la Libération et qu’un buste y a été inauguré en 2019 par sa fille. Une station de métro porte également son nom, ainsi que plusieurs collèges de la région.
