Ce 25 septembre comme chaque année depuis 2003, la France rend hommage à l’engagement des anciens harkis et autres membres des formations supplétives qui ont servi la France de 1954 à 1962. Une cérémonie en reconnaissance des sacrifices qu’ils ont consentis par leur engagement au service de la France pendant la guerre d’Algérie.
A Toulouse, ça se passait devant le monument à la gloire des combattants sur les allées François Verdier. 58 ans après la fin de la guerre, le souvenir est encore important. En France, les harkis comme les autres supplétifs obtiennent le statut d’anciens combattants le 9 décembre 1974 s’ils habitent en France et à partir du 23 juillet 2010 s’ils habitent en Algérie. Pour rappel historique, la France à travers les accords d’Evian s’était engagée à accueillir tous les harkis et leur famille après la guerre d’Algérie. Mais seuls 42 500 harkis ont finalement trouvé refuge en France, la plupart étant d’abord installés dans des camps de transit. C’est Jacques Chirac en 2003 qui a instauré cette cérémonie. Deux ans plus tôt, il était le premier président à reconnaitre que la France avait une « dette » vis-à-vis de ces soldats. On estime que 15 000 harkis ont été tués par le FLN à l’époque.
