Nîmes
Société
Par Chay Christophe
Publié le 19/09/2018 à 14:36

Immatriculation : Notre quotidien de cycliste pourrait changer

Vendredi dernier, le Premier ministre Edouard Philippe a présenté à Angers 25 mesures pour inciter les Français à plus pratiquer le vélo. Un plan vélo qui passe par une réduction de la dangerosité du vélo en ville et encourager les entreprises à financer ces déplacements doux. L’objectif est ambitieux : tripler la part de la bicyclette dans les déplacements quotidiens des Français afin d’atteindre 9% à l’horizon 2024 et des Jeux olympiques de Paris.


Le développement des pistes cyclables, la généralisation des sas vélos devant les feux rouges, la mise en place d’installer des feux non-éblouissants, la formation des enfants dès le collège, des stationnements sécurisés autour des gares et la généralisation des numéros d’immatriculation pour lutter contre les vols font partie des principales mesures. A Nîmes, l’association « Croco Vélo » est habilitée à pratiquer le marquage des vélos afin de « tracer » les deux-roues auprès du Procureur de la République : aujourd’hui, seulement 400.000 bicyclettes sont immatriculées en France sur un total de 3 millions de vélos vendus chaque année.


Cette immatriculation, associée à l’enregistrement dans une base de données informatique - semblable au numéro de série d’un bloc-moteur pour une voiture -, doit améliorer le taux de restitution des vélos volés. En Alsace, ce dernier est de 40%, à l’instar de pays comme la Suisse, les Pays-Bas et d’autres pays du nord de l’Europe où les pratiques vertueuses en termes de déplacements doux sont plus développées qu’en France. Ce mercredi, l’association - membre de la Fédération des Usagers de la Bicyclette en France, qui regroupe 300 entités associatives dans tout le pays - a participé à une journée de gravage prise en charge par une société de location de vélos à la gare, dans le cadre de la Semaine de la Mobilité.