Pour Joël Koffi, le rugby est une passion et un métier. Troisième ligne de l'US Carcassonne, il est une figure emblématique pour le club et un adversaire redoutable sur le terrain.
Formé à Béziers, il découvre ensuite le Top 14 à Dax, puis Montauban. Ce n'est qu'en 2010, après la chute du club tarn-et-garonnais en Fédérale 1, qu'il est recruté par Christian Labit, entraîneur à Carcassonne, où il a posé ses valises depuis bientôt 10 ans.
Si Joël Koffi est fier de faire partie du club de Pro D2, il n'a qu'un seul regret, que l'Union sportive montalbanaise ne soit pas restée au plus haut niveau. Une chute qui a marqué un véritable tournant dans sa carrière professionnelle.
Aujourd'hui, celui que l'on surnomme "la Jolle" fait figure d'exemple pour ses coéquipiers avec qui il partage aussi des moments en dehors du terrain. Les rugbymen n'hésitent pas à le solliciter, même s'ils le décrivent comme une personne renfermée.
A 34 ans, ce troisième ligne est un rugbyman accompli qui s'estime chanceux. Peu de blessures, un mental d'acier, tels sont les secrets de sa longévité.
Si Joël Koffi souhaite terminer sa carrière professionnelle à Carcassonne à la fin de la saison prochaine, il ne sait pas encore ce que l'avenir lui réserve. Une chose est sûre, ce père de deux enfants compte bien se consacrer entièrement à sa famille.