Depuis plusieurs années le Grand Narbonne met en place des dispositifs pour favoriser l'emploi des personnes vivant dans les quartiers prioritaires de la ville.
Laila a donc profité du programme Hackeuses (qui s'est tenu en juin j'avais fait le reportage) pour se former au métier du numérique, une expérience qui lui a permis de prendre confiance en elle et de se projeter dans un métier. Plusieurs coopératives travaillent déjà pour la réinsertion de ces populations. C'est pourquoi le Grand Narbonne, avec le soutien de l'État, a décidé de lancer la Cité de l'emploi, une première en Occitanie mais qui existe déjà sur 20 territoires en France. Cette nouvelle démarche vise donc à mettre en place une coordination entre tous les dispositifs existants (comme le programme Hackeuses), afin de mieux suivre et accompagner les bénéficiaires sur le chemin de l'emploi. Il ne s’agit pas de recréer un énième dispositif mais il est question de mieux coordonner l’action, des acteurs du territoire et de montrer des résultats tangibles sur l’accès à la formation et à l’emploi des habitants des quartiers prioritaires.
Cette démarche s'adresse donc à la trentaine de femmes qui souhaitent participer au programme d'insertion via les coopératives, mais aussi aux jeunes des quartiers prioritaires diplômés. Cela passe par l'action "Buzz'Iness", à destination des jeunes, avec la mise en place d’un parcours en format collectif et individuel, alternant temps de formation (dont numérique (e-réputation, story telling, réseaux sociaux) de développement personnel, d’échanges avec des professionnels, de visites d'entreprises, de sensibilisation à l’entrepreneuriat...
Une aide de 100 000 euros de l'État devrait donc intervenir pour mener à bien ce projet de Cité de l'emploi.
