Dans des costumes d'Azzedine Alaïa, une scénographie de Constance Guisset, les clairs-obscurs d’Éric Soyer et sur une partition électronique de Nicolas Godin, dix danseurs embarquent le public dans un voyage sensoriel esthétique, entre conte merveilleux, étrangeté fantastique et ravissements de l’illusion.
L'histoire ? Deux pèlerins s’abritent de la pluie dans un monastère déserté. Ils tombent en admiration devant une fresque et y contemplent une jeune femme aux cheveux dénoués. L’un d’eux passe derrière le miroir et se retrouve dans la peinture murale où il épouse la belle. Chassé, il reprend pied avec la réalité alors que la jeune femme peinte sur le mur à maintenant la chevelure nouée des femmes mariées… Angelin Preljocaj s’empare de cette histoire avec fluidité et renoue avec une gestuelle rappelant Roméo et Juliette ou Le Parc. Entre romantisme et inquiétante étrangeté, c’est une suite d’images et de tableaux à la splendide esthétique que produit cette chorégraphie physique, aérienne et envoûtante... Une œuvre universelle et intemporelle, pour tous les publics.
Mardi 19 et mercredi 20 février à 20h. Opéra Berlioz - Le Corum à Montpellier. De 5€ à 37€. Rens. : www.montpellierdanse.com
