Une étape importante a été franchie ce jeudi à la maison de la mer à Mèze pour le milieu de la conchyliculture.
A l'instar de la Bretagne ou du bassin d'Arcachon, la sectorisation du bassin de Thau était attendue depuis longtemps par les professionnels du secteur. Chantier mené par l'Etat, elle va enfin voir le jour suite à la signature de deux protocoles d’accord : un protocole de traçabilité et un protocole de fonctionnement en gestion de crise. Le bassin sera réparti en 2 secteurs Bouzigues Loupian et Mèze Marseillan. Lorsqu'une alerte météo par exemple sera donnée, les producteurs pourront déplacer leur coquillages dans des secteurs sains. Ces protocoles ont été signés cet après midi par Philippe NUCHO, Secrétaire Général adjoint de la préfecture, Sous-préfet en charge du bassin de Thau et Patrice LAFONT, Président du Conseil Régional de Conchyliculture de Méditerranée en présence de Caroline MEDOUS, directrice départementale de la protection des populations, de Mathieu GREGORY, directeur départemental des territoires et de la mer, et de M Jacques DIETRICH, directeur d’IFREMER Sète.
Après deux années de travaux scientifiques et techniques et de concertation, cette sectorisation, qui sera validée par le Préfet de l’Hérault, entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2019.
Cette sectorisation est une réponse à court terme sur les problèmes microbiologiques. Reste le problème des phytoplanctons comme le virus de la gastroentérite qui s'est invité dans les débats et contre lequel il n'existe pas encore de solution. Des études ont été demandées, les services de l'Etat planchent dessus.
