Nous avions interviewé Christophe à l’occasion de son « Vestiges du Chaos Tour », l’été 2017… Extraits.
À propos du titre Vestiges du chaos (Capitol/Universal), un 13e opus d’une fulgurante modernité
« Les vestiges représentent toutes ces notes, toutes ces bandes, tous ces sons que j'ai enfouis dans des boîtes des années durant... J'ai gardé beaucoup de témoignages sonores du temps où je travaillais sur l'album Paradis retrouvés et bien d'autres bribes laissées en suspens... une belle matière sonore très inspirante. Quand au chaos, c'est la résonance du son sur le texte de la chanson. Tout cela n'est qu'une question de métaphore ! »
Adepte des risques musicaux
« Non je ne prends pas du tout de risques, je suis un créateur et comme tout créateur j'évolue. Évoluer ce n'est que du plaisir, pas un risque. »
Un processus de création atypique
« Je crée à longueur d'année sans relâche et au bout de 3, 4, 5 ou 6 ans il y a une forme de puzzle qui s'emboîte et tout à coup je visualise l'album, un peu comme un bouquin sonore et je décide de le sortir. Ce qui m'intéresse c'est pas de faire des albums, mais de travailler sur la matière sonore. Je suis dans l'expérimental. Je ne crée pas de mélodies, je cherche des sons. »
Amoureux des sonorités
« Je suis un mec du son d'abord, pas un chanteur. Les mots c'est important bien sûr, mais je ne suis ni Brassens, ni Léo Ferré, ni Bob Dylan. Le plus important pour moi c'est la résonance du son de chaque mot. Quand sur le fond il y a un miracle et que les deux peuvent se conjuguer à la perfection c'est super mais très très rare... Je donne une certaine préférence à la résonance des mots. »
