C’est une révolution. Le mot peut paraître fort, mais il représente parfaitement la situation. Pour la première fois en France, 24 joueuses de rugby féminin ont signé en novembre, un contrat fédéral, leur permettant ainsi de vivre en partie de leur sport.
Sur les quatre grands sports collectifs français, le rugby féminin était le seul où les filles étaient totalement amateur. Une anomalie en passe d’être effacée. Concrètement, c’est leur quotidien qui va changer. Un quotidien qui sera adapté à leur vie de sportive de haut niveau, avec des temps de récupérations, le suivi d’un préparateur physique, et surtout un nombre d’heure de travail à côté divisé par deux. Tout est donc calé pour que le rugby féminin progresse et tous les voyants sont au vert, puisque la FFR compte une hausse de 86% de ses licenciées depuis 2014.
