Longtemps redoutée, la fermeture des abattoirs d’Alès est devenue ce mercredi 15 janvier une réalité. Après 30 années de gestion municipale et 12 millions d’euros injectés, la ville d’Alès via la SEMAAC (société d’économie mixte des abattoirs Alès -Cévennes) n’a plus souhaité supporter seule le coût de l’outil déficitaire qui a fait face à une campagne de dénigrement de l’association L214 puis à une baisse du tonnage de viande. Après 9 mois de redressement judiciaire, la liquidation a été prononcée par le tribunal de commerce de Nîmes en décembre dernier. Aujourd’hui, ce sont 23 salariés qui se retrouvent en licenciement économique, mais un projet de reprise d’activité est porté par un privé .
Les explications d'Olivier Michel