Nîmes
Société
Par Pondy Nyaga Harmony
Publié le 15/11/2019 à 20:00

Les associations interpellent la préfecture en soutien de familles mal-logées

Najia vit ici depuis un mois.

Elle occupe ce logement dans un ancien bâtiment de la SNCF, réquisitionné par l’association Droit au Logement du Gard. Un vrai bol d’air pour elle qui a passé un an à partager les chambres d’hôtel avec son mari et ses cinq enfants. Mais cette situation pourrait tourner court. Elle et son mari sont en situation irrégulière depuis leur arrivée en France et sont menacés d’expulsion. La demande de régularisation du couple a été refusée à deux reprises. Dix autres familles pris en charge par un collectif d’associations sont dans une situation similaire. Les associations telles que la Ligue des droits de l’Homme ou Réseau éducation sans frontières ont demandé à rencontrer le directeur de cabinet du préfet. Au sortir de cette rencontre avec les associations, la préfecture indique que les dossiers déposés feront l’objet d’un examen attentif. Elle devrait prioriser les familles avec de très jeunes enfants et celles qui pourront joindre un contrat de travail à leur dossier.