Une véritable vague qui déferle sur Saint-Jean-du-Gard.
Ici, le Gardon s’est élevé de 4 mètres en seulement une demi-heure. C’est le résultat de précipitions diluviennes qui se sont abattues sur les Cévennes. Les pompiers sont à pieds d’oeuvre pour limiter les dégâts et venir en aide aux personnes sinistrés.
À Anduze c’est même des moutons qu’ils viennent sauver. L’exploitation d’un berger est prise par la montée des eaux. Les pompiers du Gard sont également épaulés par des collègues des Bouches-du-Rhône venus en renfort. Malheureusement, plus d’une centaine de moutons ne pourront être sauvés des eaux.
Un peu plus loin, c’est le camping de Christophe Fernandez qui est enseveli. C’est la seconde fois en l’espace de quatre mois.
Les fortes précipitations ont entraîné des crues éclaires. Les forces de l’ordre ont du vite s’organiser pour s’adapter et boucler certains secteurs à risque. Heureusement, contrairement aux inondations de 2002, cet épisode cévenol s’est surtout concentré sur deux secteurs. Ce qui a facilité de la travail des pompiers.
Ce dimanche, la nuit a été de courte durée sur place. Si la décrue a été amorcée et le temps se montre plus clément, le passage des eaux ne s’est pas fait sans laisser de trace. L’eau est entrée dans de nombreux restaurant causant de nombreux dégâts.
Tôt ce matin, une bonne partie du village d’Anduze s’est activée pour tout nettoyer. La maire d’Anduze espère que son village sera reconnu en état de catastrophe naturelle.
