"Nos celam pas jamai " , " Nous n'arrêterons jamais de parler" sont les mots inscrits sur les pancartes des manifestants.
Place du Capitole, ils sont une centaine à être venus défendre l'occitan. Les langues régionales sont en pleine tempête, car le 21 mai dernier, le Conseil constitutionnel a retoqué partiellement la proposition de loi (Loi Molac) “relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion” . Ce qui a pour effet de censurer l'immersion à l’école. C’est-à-dire l’enseignement dans une langue régionale sur le temps scolaire.
Alors que l’Office public de la langue occitane (OPLO) démarre une campagne d'affichage dans les gares d'Ocitanie et de Nouvelle-Aquitaine pour promouvoir la langue auprès des jeunes. L'occitan une langue en danger car il n'y aurait sur les territoire d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine que 542 000 locuteurs. Soit 7% de la population du territoire. Le profil du locuteur type est celui d'un homme de 66 ans vivant à la campagne et sans diplôme.
Un peu partout en France, des manifestations ont réunis parents, enfants ou encore représentant politiques locaux pour soutenir leur langue et son apprentissage à l'école.
