Ce lundi matin, une trentaine d’hommes finissaient de ratisser le périmètre autour du domicile de la famille du petit Aymeri, un jeune garçon autiste âgé de 9 ans, porté disparu ce dimanche 12 mai en fin de journée entre Aimargues et Aigues-Vives.
Selon les informations relayées par le maire d’Aimargues, Jean-Paul Franc, l’enfant a quitté le domicile familial vêtu d’un pyjama et pieds nus. La zone quadrillée se retrouve sur la délimitation de communes entre Aimargues et Aigues-Vives, mais c’est sur cette dernière que les recherches se sont intensifiées. Notamment un périmètre qualifié de «dangereux» par M. Franc du fait d’une plaine de carrières d’extraction de l’entreprise Lafarge et d’étangs la bordant.
Brigades cynophiles, hélicoptère et plongeurs
Informé en début de soirée par la disparition de l’enfant, Jean-Paul Franc a mis à disposition une dizaine de policiers municipaux qui ont renforcé les vingt gendarmes déjà présents sur le terrain. Les investigations se sont poursuivies tard dans la nuit avant de reprendre tôt ce lundi matin, notamment avec l’aide de brigades cynophiles, d’un hélicoptère et de plongeurs qui ont exploré les plans d’eau concernés. La mère du petit Aymeri a confié au maire Jean-Paul Franc des photos de son enfant. Les parents de ce dernier ne souhaitent pas communiquer avec la presse, raison pour laquelle cinq gendarmes et un policier municipal barraient l’entrée de la demeure de la famille. La zone, située sur la commune d’Aigues-Vives, se trouve aux portes du quartier de la Garrigue et de ses zones pavillonnaires appartenant au village d’Aimargues.
