Comme cela avait été déjà le cas face au leader rennais, les crocodiles nîmois n’entendent pas nourrir un quelconque complexe d’infériorité face au Paris Saint-Germain. Vendredi soir, dans le cadre de la 7e journée de Ligue 1, c’est sur la pelouse des Costières chauffée à blanc par 5.000 supporters nîmois - sauf contre-ordre préfectoral de dernière minute - que le Nîmes olympique défiera l’ogre PSG. Le message est clair, chaque match est certes joué pour être gagné, mais prendre un point face à l’une des meilleures équipes du championnat sera déjà une belle performance.
La victoire historique acquise en terre montpelliéraine a continué de souder un groupe toujours très uni. C’est ce qu’a pu constater le nouvel arrivant en provenance de Nice, Patrick Burner, déjà bien intégré dans le vestiaire et qui espère participer à une bonne performance côté gardois. Pourtant rien ne sera simple face à l’armada des vedettes qui garnissent les rangs du PSG : une formation qui présente un arrogant budget de 640 millions d’euros pour la présente saison alors que le Nîmes Olympique est crédité d’une enveloppe de 40 millions pour cette année, soit l’avant-dernier budget du championnat.
Pour ce match de gala, Jérôme Arpinon devra se passer des services de Fehrat et Sarr, blessés en sélection, tout comme du capitaine Briançon, qui doit purger une suspension. Bien des interrogations demeureront également quant à la fraîcheur physique du jeune Cubas, l’étincelant milieu de terrain nîmois, vainqueur mardi soir du Vénézuela avec le Paraguay. Des problématiques internationales également de mise côté parisien avec Neymar et MBappé, sans omettre les absences majeures de Di María et Marquinhos, tous deux suspendus.
