L'Occitanie compte 29 stations thermales (pour un peu moins de 200 000 curistes par an), ce qui fait d'elle la première région française de le domaine. Mais c'est un modèle économique très précaire. 75% de leur chiffre d'affaire vient de l'assurance maladie (qui débourse 290 millions d'euros chaque année pour les stations thermales). Dans la région, les communes qui possèdent une station thermale sont deux fois plus endettées que les autres (investissements n'ayant pas toujours les retombées voulues entre autres).
L'exemple de Balaruc, (première station thermale de France) avec ses 50 000 curistes chaque année, reste donc très atypique.
Pour la Chambre Régionale des Comptes, il faut revenir à des conditions de financement classique, et la solidarité territoriale doit s'exercer bien plus intensément (à travers notamment un fond locale à la restructuration).
Interview : Valérie Renet - présidente de section à la Chambre Régionale des Comptes Occitanie
