Mardi 23 avril, deux jeunes migrants comparaissent au tribunal de Montpellier. Ils sont accusés d’être majeurs et donc de profiter du système de protection des mineurs. Un scandale pour les associations.
Car cette minorité est forcément vérifiée à chaque demande de protection des mineurs. Entre le 1er janvier et le 31 mars 2019, ils sont 97 à être arrivés sur l’Hérault. Ces jeunes débarquent en France le plus souvent pour fuir la guerre ou la misère dans leur pays d’origine. Et leur accueil est à la charge du Département.
Les types de logements peuvent être différents, mais une fois encore, c’est le Département qui décide où ils sont placés. Et certains maires s’en plaignent aujourd’hui. C’est le cas à Pézenas par exemple. 24 jeunes devraient y arriver fin juin. Des baux ont même été signés dans plusieurs appartements par une association. Problème : le maire dit aujourd’hui n’avoir aucune information officielle sur cet accueil.