Les écologistes montpelliérains ont rebaptisé la ville de Montpellier "Capitale de la pédale". Un titre volontairement provocateur mais un clin d'oeil amical à la communauté "gay-friendly" de Montpellier qui l'assume parfaitement. Action menée ce mardi en fin de matinée devant le panneau d’entrée de ville entre Saint Jean de Védas et Montpellier. Sur un axe particulièrement dangereux pour les vélos, calé entre deux rond-points inadaptés pour les cyclistes. Les Verts dénoncent l'absence de politique ambitieuse et l'immobilisme de la Métropole en faveur du vélo et des transports doux. Comme la trottinette en libre-service qui fleurit par exemple à Paris.
Seulement 3,8% de déplacements à vélo à Montpellier contre 7 % à Grenoble ou 18 % à Strasbourg, d'après Cerema, le centre d'étude sur la mobilité.
Pour y remédier, les Verts proposent l'implantation de 10 000 arceaux pour stationner les vélos dans tous les quartiers, zéro discontinuité sur le réseau cyclable, des "autoroutes" à vélos et 1000 nouveaux vélos électriques en 1 an et 500 euros d'aide publique pour l'achat d'un tel équipement (de fabrication européenne !). Le tout, avant 2025.
Une plateforme monavissurlevelo.fr est mise en ligne pour recueillir l’avis et les contributions des Montpelliérains. Les premiers résultats de cette consultation seront rendu publics et soumis au débat le 18 octobre lors d’une rencontre citoyenne ouverte à tous.
