Montpellier
Société
Par Tourres Anaïs
Publié le 16/01/2018 à 14:28

Montpellier : La mobilisation des viticulteurs continue

Les vignerons restent mobilisés devant l’Hôtel de police de Montpellier. 


Ce mardi 16 janvier, Ils étaient plus de 150 à apporter leur soutien à leurs 7 collègues interpellés lundi matin à l’aube. Leur garde à vue a été prolongée ce mardi. Leur interpellation serait liée à une trentaine d’actions menées entre 2016 et 2017. Des actions de lutte contre leur conditions de travail menées "aurpès de revendeurs peu scrupuleux", détaille le syndicat des vignerons gardois dans un communiqué publié ce mardi 16 janvier. 5 viticulteurs de l’Hérault et 2 du Gard sont concernés.


"On a défoncé la porte d'un des vignerons, pire que les voyous, le grand banditisme ou le terrorisme"

Ce lundi 15 janvier, une soixantaine de professionnels de la vigne s'est rassemblée très rapidement devant l'hôtel de police après avoir appris l'arrestation de leurs collègues. Ils ont souhaité affiché leur soutien et leur mécontentement. "Aparemment ils étaient entre 15 et 30 gendarmes pour interpeller une personne. A 6h du matin, ils ont défoncé la porte d'un des vignerons, pire que les voyous, le grand banditisme ou le terrorisme. Donc vous voyez un petit peu l'artillerie qui a été mise en place, alors qu'avec une simple convocation tout le monde aurait été là ce matin", détaillait ce lundi sur viàOccitanie Nicolas Boudon, viticulteur et membre du syndicat des vignerons gardois. 


Dans un communiqué publié ce mardi 16 janvier, par le syndicat vigneron gardois dénonce "cette chasse aux sorcières" tout en revenant sur les faits reprochés aux viticulteurs interpellés. "Ces actions, nous le savons tous, ne sont pas celles d'hommes raisonnables, mais d'hommes à bout d'un système qui nous maintient la tête sous l'eau, des hommes comme nous." Dans ce communiqué, le syndicat espère que la justice "qu'elle respecte", soit "moins aveugle"


Les viticulteurs ont entrepris de nombreuses mobilisation à la fin de l'année 2017 pour lutter contre la baisse des prix du marché viticole, la concurrence déloyale avec l'Espagne mais aussi leurs conditions de travail liées à la sécheresse dans la région. 


Interview de Jérome Despey, président de la Chambre d'agriculture de l'Hérault.