3 mois pour convaincre.La campagne des municipales à Toulouse est véritablement lancée.Plusieurs combats, le social, l’économique, mais ce qui domine pour l’instant c’est l’enjeu environnemental.
Chacun se veut plus vert que les verts. A commencer par le maire sortant, candidat à sa réélection, Jean-Luc Moudenc se voit comme le plus grand jardinier de la ville de Toulouse.
L’actuel maire de Toulouse Jean-Luc organisait ce jeudi 9 janvier la traditionnelle cérémonie de voeux à la presse. Une cérémonie pendant laquelle le maire est revenu sur son mandat, 6 ans passés à la tête de la 4me ville de France. Il a défendu son bilan, son action avec comme crédo : la continuité dans les actions. C’est pour cela qu’il est candidat à la mairie de Toulouse en tant que tête de liste « Aimer Toulouse » pour poursuivre les efforts et actions entamés depuis 6 ans. Le maire - malgré une campagne municipale qui bat son plein - a rappelé que "sa mission en tant que premier édile s’achèverait le 26 mars prochain, pas avant". Durant cette matinée, il en a profité pour attaquer ses adversaires politiques, et notamment les listes qui se présentent aux municipales. Selon lui, ses "opposants créent des polémiques pour exister : celle autour du sapin de Noël, son déplacement avec l’Orchestre National du Capitole en Arabie Saoudite pendant les vacances de Noël". Quelques annonces ont cependant été faites. Jean-Luc Moudenc s’engage à ne pas fusionner avec d’autre(s) liste(s) entre les 2 tours. Et le budget participatif va être multiplié par 8 cette année (matériel urbain, jeux..).
Pierre Cohen élu maire en 2008 et dernier candidat de la gauche à s’être déclaré pour 2020… veut prendre le problème du réchauffement climatique à la racine. Pour cet adversaire du libéralisme, il ne faut pas confondre les conséquences et les causes.
L'ancien membre du Parti Socialiste, passé chez Génération.s de Benoit Hamon, a tenu une conférence de presse au bar le Florida à Toulouse pour y présenter les principaux axes de sa campagne : l'écologie, re dynamiser le centre ville de Toulouse et intensifier le pouvoir créatif des jeunes talents de la ville rose et des associations. Pierre Cohen a également mis en garde les Toulousains d'une politique ultra-libéraliste de l'actuel maire Jean-Luc Moudenc. Le candidat reste toujours ouvert à une alliance avec Archipel Citoyen.
Pierre Cohen présentera fin janvier sa liste complète " "Pour la cohésion ! L'autre choix" pour affronter Jean-Luc Moudenc, son principal opposant.
Dans cette course au Capitole, il y a aussi Nedia pellefigue, candidate soutenue par le PS qui a présenté sa liste « Une nouvelle énergie » ce vendredi 10 janvier, surfe aussi sur un désir d’air pur… et d’une ville plus propre pour les toulousains. En tout, on compte 71 candidats (36 femmes et 35 hommes) dont la moyenne d'âge correspond à celle des toulousains, 47 ans. Le plus jeune colistier de la candidate à la mairie de Toulouse à 21 ans et le plus âgé 78 ans. Une liste qui compte des personnalités engagé politiquement à gauche (PS, PRG, PS ou encore Générations), mais aussi des citoyens engagés dans leur vie de tout les jours. On retrouve par exemple de nombreux représentants du tissu associatif et des syndicalistes. Une liste soigneusement faite, puisque la candidate a souhaité avoir des toulousains de « tous les horizons et de tous les quartiers de la ville ». Pour Pierre Lacaze président du PCF, ce sera « la liste des syndicalistes et des associations, mais surtout la liste gagnante ». Pour Michel Lacroix, chef d'entreprise et ancien sportif, c'est une liste qui « rassemble pour laquelle il s'engage à fond ».
Pour l’instant, la seule petite graine qui germe dans la tête du président haut garonnais du rassemblement national… C’est de prendre le plus de siège. Il vise 10 % d’intention de vote pour le candidat Quentin Lamotte à Toulouse.
C’est dans le QG à Toulouse que s’est tenue cette conférence de presse, avec pour objectif de montrer le bilan positif des maires RN qui ont été élus en 2014. Une conférence de presse présidée par le secrétaire départemental du Rassemblement National, également candidat pour la mairie de Fronton et conseiller régional.
Avec sept candidats dans des communes de Haute-Garonne (Toulouse, Saint-Orens, Tournefeuille, Cugnaux, Fronton, Revel et Saint-Gaudens) (il y en avait trois en 2014), le Rassemblement National veut conquérir un maximum de mairie et veut dépasser les 10% d’intention de vote pour le Capitole.
L’objectif est de "peaufiner leur implantation locale, en vue des prochaines départementales". Le RN espère confirmer la dynamique que connaît le parti au niveau national en étant plus présents dans de nombreuses communes, mais aussi au sein des communautés de communes et des métropoles. Les grands axes de leur politique sont de diminuer les dépenses des communes mais également proposer plus de sécurité aux citoyens.
Les Toulousains attendent le positionnement d’Europe Écologie les Verts au sein du collectif Archipel citoyen. Une autre personnalité politique du parti "Debout la France" s'est déclarée candidat à la Ville rose ce vendredi.
