Aucun Nîmois a oublié le souvenir douloureux du lundi 25 novembre 1991.
Dans la grisaille d’un après-midi d’automne, on apprenait la disparition tragique de Christian Montcouquiol « Nimeño II » à l’âge de 37 ans, deux ans après la blessure qui l’avait rendu hémiplégique, mettant un terme à sa carrière alors qu’il était au sommet de sa gloire. Un torero aimé des Nîmois pour la générosité de sa personne et le don de soi manifesté tout au long de sa vie.
Immortalisé sur le parvis des arènes par une statue de bronze de l’artiste Serena Carone, Christian Montcouquiol « Nimeño II » demeure dans toutes les mémoires. Jusqu’au 25 novembre prochain, la Ville de Nîmes lui rend un vibrant hommage à travers une exposition : « Nimeño II, une passion taurine ». Sur les grilles des arènes de Nîmes, des photographies de l’académicien Lucien Clergue et de Michel Pradel rappellent les heures de gloire du plus nîmois des toreros dans les années 70 et 80.
Sur le noir et blanc, l’attitude de Christian Montcouquiol offre une large palette d’instants de la vie d’un torero : en piste comme en coulisses, l’histoire d’un homme qui se transcendait face au toro dès lors qu’il était vêtu de lumières. Une exposition qui se prolonge au Musée des Cultures taurines avec la présentation de costumes de lumières, d’oeuvres d’art dédiées à la mémoire du torero ou d’effets personnels prêtés par la famille et jusqu’alors inconnus du public. Un témoignage visuel précieux pour honorer la mémoire de celui qui restera comme l’un des plus grands toreros français de l’Histoire.
Interviews : Frédéric Pastor (adjoint au maire LR de Nîmes, délégué aux Festivités, à la Tauromachie et aux Traditions locales), Sophie et Alexandre Montcouquiol (enfants de Christian Montcouquiol « Nimeño II »), Alain Montcouquiol (frère de Christian Montcouquiol « Nimeño II »).
