Jean-Paul Fournier y tenait, la feria sera bien organisée dans 3 semaines, même si le préfet, Didier Lauga s’autorise à tout annuler « si les circonstances sanitaires actuelles venaient à s’aggraver ». Jean-Paul Fournier rêvait d’une pégoulade, de bodega… Bref d’une « vraie » feria. Il n’en sera rien, en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, ce week-end qui se veut festif sera « allégé ».
Si, Nîmes sera la seule ville "au monde" à proposer un spectacle taurin complet pendant quatre jours dans ses arènes (le site sera d’ailleurs limité à 5 000 personnes masquées); Côté rue, les festaïres risquent d’être un peu déçus. Aucune bodega ne pourra être organisée tout comme les débits de boissons temporaires et buvettes. Les bars et restaurants ne pourront servir que des clients assis en terrasse et tous les établissements devront fermer au plus tard à 2heures. Par ces consignes, le préfet dit « prendre un pari » et appelle à la responsabilité de chacun. Ainsi, il ne s’interdit pas non plus de fermer des bars et restaurants où des débordements pourraient avoir lieu . La fête oui, mais avec le masque partout dans le centre-ville et un respect des gestes barrières. Enfin, peñas et bandas pourront animer les rues mais « sans s’arrêter » pour éviter tout rassemblement.
Il y aura tout de même quelques « temps forts » en journée avec abrivados (dans la limite des places disponibles), expositions et initiations à la culture taurine.