C’est une véritable surenchère à laquelle se livrent les candidats aux municipales. La question de la présence des arbres en milieu urbain est dans tous les débats. En 2019, le portail « Nos Villes Vertes » plaçait Nîmes à la première place des communes de 100.000 à 200.000 habitants. Une distinction sur laquelle s’appuie le maire sortant, avec le projet de restauration des anciennes pépinières Pichon en coulée verte.
Livré entre 2023 et 2025 pour une enveloppe de 10 millions d’euros, le futur parc Jacques-Chirac doit proposer 14 hectares et demi d’espace au public. Avec 44,4 degrés enregistrés le 28 juin dernier, Nîmes est l’une des villes les plus chaudes de France. Raison pour laquelle le candidat écologiste propose l’implantation de 100.000 arbres afin de réduire l’empreinte carbone et favoriser un rafraîchissement naturel de la ville. Un Daniel Richard qui se montre particulièrement critique à l’égard du profil minéral des places du centre-ville nîmois.
Outre Yvan Lachaud, qui vient d’inaugurer le Bois des Noyers au nom de l’agglo de Nîmes Métropole et qui souhaite implanter 10.000 arbres durant son mandat municipal, les candidats proposent différents projets : jardin romain aux pieds des arènes, forêt générationnelle, création de jardins partagés dans les écoles, etc. A ce jour, Nîmes compte plus de 100 espèces végétales différentes, dont 41% de platanes et 40% de micocouliers.
Interviews : Jean-Paul Fournier (maire LR de Nîmes, tête de liste « Choisissons Nîmes), Yvan Lachaud (président MoDem de l’agglomération de Nîmes-Métropole, tête de liste « Nîmes en mieux »), Daniel Richard (candidat EELV, tête de liste « Une ville nommée désir »), Romain Chabanel (tête de liste SE de David Tebib sur la liste « Le choix de l’avenir »), Bernard Pical (vice-président national du Conservatoire des Variétés spécialisées et du Fleurissement en France).
