Nîmes
Culture
Par Chay Christophe
Publié le 25/04/2018 à 12:52

Nîmes : La visite du musée de la Romanité en avant-première !

Le musée de la Romanité de Nîmes ouvrira ses portes le 1er ou 2 juin prochain - le choix de la date finale tient compte de l’adaptation des agendas avec celui de la ministre de la Culture, Françoise Nyssen - et demeure en plein chantier.

Toutes les salles sont encore en travaux mais les premiers éléments des collections ont été présentés à la presse ce mardi, en fin de journée. Une trentaine de personnes s’affairent quotidiennement autour de la conservatrice Dominique Darde pour que tout soit prêt le jour de l’inauguration.


Plus de 5.500 pièces pourront être visibles des visiteurs, parmi lesquelles 65 mosaïques, des centaines de céramiques, des monnaies antiques  et médiévales, des piliers, des vidéos interactives projetées sur des pièces archéologiques, des vestiges de l’atrium nîmois. Vingt-deux siècles d’histoire regroupés sur 3.500 mètres carrés d’exposition pour un total de 4.800 mètres carrés d’espaces dédiés au public. Il aura fallu trois ans de travaux pour que le Musée de la Romanité sorte de terre, avec l’aménagement d’une terrasse panoramique et d’un restaurant gastronomique faisant face aux arènes.


Le bâtiment étalé sur 9.200 mètres carrés de surface dispose égale de 700 mètres carrés de réserves, d’un auditorium de 180 places avec foyer, d’une librairie-boutique, de trois salles aménagées en espaces pédagogiques, d’un centre de documentation et de 3.500 mètres carrés de jardin. Coût total du projet annoncé par la Ville de Nîmes, 59,5 millions d’euros ; la municipalité justifiant ce chiffre comme « conforme au budget annoncé ». Sur ce budget, 35,3 millions d’euros sont pris en charge par la Ville de Nîmes en direct, les 24 autres millions étant supportés par la Région Occitane (10 millions d’euros), le Département du Gard (6 millions d’euros), l’agglomération de Nîmes-Métropole (5 millions d’euros), l’Etat (2,5 millions d’euros), la Direction régionale des Affaires culturelles, la Chambre de Commerce et d’Industrie et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’énergie.