Nîmes
Culture
Par Chay Christophe
Publié le 16/04/2018 à 13:56

Nîmes : L’art contemporain revêt son habit de lumières

Pour son 25e anniversaire, le Carré d’art Jean-Bousquet a fait peau neuve, après deux ans de travaux et une façon renouvelée de penser la mise en lumière et la conservation de ses collections. Des changements qui touchent le fameux mur Forster - du nom du créateur des lieux - mais également les galeries du musée d’art contemporain. Des œuvres et des expositions rendues plus abordables par le biais d’ateliers mis en place pour les enfants de 6 à 12 ans, mais également destinés à des groupes d’adultes et des familles.

En cette saison printanière, les collections permanentes du musée sont couplées à l’exposition temporaire « Un désir d’archéologie », présentée comme un clin d’œil à l’ouverture du futur musée de la Romanité, le 2 juin 2018. Des œuvres aux profils variés, des pochoirs de lettres d’un poète brésilien à un maelström de vidéos évoquant les péplums ou la mythologie de Cocteau, en passant par la sculpture ou encore la photo. L’art contemporain attire un public sans cesse croissant sur un triangle d’exposition kilométrique pourtant assez resserré entre Arles, Nîmes et Avignon.


Avec cette remise à neuf de son enceinte, le Carré d’art Jean-Bousquet espère accroître sa fréquentation. La direction de l’établissement revendique d’ores et déjà plusieurs passerelles nationales et internationales, notamment par le biais d’échanges, annonçant les noms d’artistes ayant exposé au centre Georges-Pompidou à Paris. Très attendue, la prochaine exposition consacrée à Wolfgang Thilmanns sera visible à partir du 3 mai prochain, et complètera la proposition actuelle avec la « Collection des archipels » et « Un désir d’archéologie ».


Interviews de Sophie Gauthier, responsable du Service culturel de Carré d’art-Musée et Jean-Marc Prévost, directeur et conservateur en chef de Carré d’art-Musée.