Nîmes
Jeux
Par Chay Christophe
Publié le 24/02/2020 à 15:15

Nîmes : Le Jeu du Crocodile nîmois pour une autre vision du Jeu de l’Oie

Des armoiries de la ville jusqu’à l’ascension de la Tour Magne, tous les symboles et lieux emblématiques nîmois apparaissent dans le Jeu du Crocodile imaginé par Claude Deschamps. A la tête de l’atelier de reliure familiale de la Grand Rue, l’artisan a prolongé son projet de petits carnets de croquis des monuments de la capitale gardoise. Des dessins compilés qui ont fini par faire germer un projet de jeu de société, déjà réalisé en son temps par le caricaturiste nîmois Eddie Pons.


Quelques semaines avant Noël, Claude Deschamps a mis en oeuvre son projet en proposant sa version nîmoise du Jeu de l’Oie, sorti à une cinquantaine d’exemplaires : le Jeu du Crocodile nîmois. Un plateau de jeu avec 62 cases aux couleurs de la ville, de ses monuments, de ses lieux emblématiques, de sa culture et de ses identités : romaine, camarguaise, espagnole, provençale… Un travail de passionné scellé sur un plateau de jeu unique, fait main, selon les savoirs de l’artisan relieur.


Avec des dés rouge et vert, aux couleurs de Nîmes, des pions représentant la monnaie romaine de l’époque, les As de Nîmes, frappée avec le crocodile attaché au palmier côté pile, et le portrait d’Octave et d’Agrippa, généraux symboles de la victoire nîmoise sur la flotte de Cléopâtre et Marc-Antoine. Un label « Nemausus » affirmé qui a d’ailleurs conquis le Musée de la Romanité, qui a commercialisé le jeu déjà en vente à l’atelier de reliure Deschamps. De case en case, les joueurs font le tour de Nîmes, peuvent jouer à la pétanque au Bosquet des Jardins de la Fontaine sur la case 30, boire un pastis sur la numéro 51 ou encore rejouer s’ils tombent sur un crocodile ! D’autres monuments gardois ne sont pas oubliés tels le Pont-du-Gard ou encore le Phare de l’Espiguette.