Nîmes
Société
Par Chay Christophe
Publié le 23/11/2020 à 16:00

Nîmes : les militaires de l’opération Sentinelle présents en ville

Aux abord de l’église Saint-Paul et du lycée Daudet, sur le boulevard Victor-Hugo, des militaires du 1er Régiment étranger du Génie surveillent les zones et secteurs sensibles dans une opération de présence et de dissuasion, en relation avec les forces de sécurité intérieure et la Police nationale. Une présence qui s’intègre dans le cadre de l’opération sentinelle, portée par les militaires de la 6e Brigade légère blindée, dans une douzaine de villes françaises. Une brigade qui officie habituellement dans le sud-est de la France, composée de 7.500 hommes issus de la Légion étrangère - dont celle de Laudun l’Ardoise -, de la Marine nationale et des spahis. Une opération sentinelle renforcée en raison des attentats qui ont frappé la France au cours du dernier mois.

Ces militaires connaissent bien le terrain puisque ceux-ci ont eu à intervenir lors des récents épisodes d’inondations connus à Val-d’Aigoual ou encore dans les Alpes-Maritimes en septembre dernier. Des hommes de terrain également aguerris aux théâtres d’opérations les plus difficiles, ayant notamment participé cette année à l’opération Barkhane, au Mali. Des militaires qui parcourent quotidiennement 15 à 20 km dans le centre-ville de Nîmes et qui pourraient rester positionnés pendant 2 mois, dans des missions qui sont susceptibles d’évoluer, au même titre que la jauge des effectifs sur le terrain ; c’est en tout cas le souhait du maire de Nîmes de les voir en poste jusqu’à Noël.


Surveiller les établissements scolaires et les lieux de culte, une mission première que Jean-Paul Fournier souhaite voir élargie. A l’instar du préfet du département, le maire de la capitale gardoise reconnaît que la présence militaire des rassurante pour ses administrés et apporte un « plus » par rapport à la présence classique des Forces de l’Ordre. A ce sujet, l’édile nîmois précise qu’il attend toujours la visite du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin afin d’évoquer les lourdes problématiques de l’insécurité dans sa ville. Jean-Paul Fournier a également évoqué à notre micro une probable « réouverture des églises pour dimanche prochain (…) et des magasins le 27 novembre ».