Le CHU de Nîmes vient de passer du niveau 3 au niveau 2 du dispositif « hôpital sous tension ». Le niveau 3 est le dernier avant le déclenchement du « plan blanc ». Sur le site de l’hôpital et des urgences, la situation est particulièrement difficile, accrue par le pic régional de grippe, obligeant tous les personnels à être sur le pont. A ce titre, les équipes du SAMU viennent prêter main forte pour orienter et réguler le flux des 200 à 300 entrées quotidiennes aux urgences de Nîmes, soit une entrée toutes les 5 minutes.
Toutes les personnes qui entrent ne viennent pas uniquement pour des grippes, mais les personnels constatent une recrudescence importante sur les pathologies hivernales qui touchent principalement les personnes âgées, les enfants ainsi que les personnes fragiles. Un flux important qui oblige même l’hôpital à déprogrammer des malades initialement prévus pour soigner les cas de grippe les plus urgents. Des malades que les soignants se doivent d’isoler afin d’éviter tout risque de contamination et qui génère des problèmes d’organisation.
Pour prévenir tout risque, des masques et des solutions désinfectantes sont mises à la disposition des patients en salle d’accueil. Pas moins de 45 malades sont actuellement en attente de place aux urgences, soit plus de personnes que l’effectif d’un service ! La direction de l’établissement recommande aux personnes malades de contacter en priorité leur médecin généraliste afin de ne pas saturer les urgences, ou d’appeler le 15 en cas de doute.
Depuis leur extension en 2012, les urgences ont vu un accroissement de 40% de leur activité même si les places manquent aujourd’hui pour isoler les personnes atteintes de la grippe.
