« Human Beatbox », telle est l’une des acceptions anglaises pour définir l’une des cordes à l’arc de Sly Johnson, musicien, chanteur, dompteur de sons et de boîtes à rythmes, dont l’univers artistique oscille entre la soul et le hip-hop. De son vrai nom, Silvère Johnson, natif de Montrouge (Hauts-de-Seine), Sly Johnson est un ancien membre du collectif de rap français Saïan Supa Crew, qui connut sa gloire au début des années 2000, notamment grâce au tube « Angela ». Sly Johnson a ensuite officié au côté de la chanteuse Camille ou encore du rappeur Oxmo Puccino.
Auteur au printemps dernier d’un album reprenant son véritable prénom, « Silvère », Sly Johnson a effectué une performance ce samedi après-midi sur la ligne T1 du trambus de Nîmes-Métropole, au départ de l’arrêt de l’autoroute A54, aux portes de Caissargues. Jouant des samples et des enregistrements divers, Sly Johnson a décliné un répertoire musical varié tout autour de l’écusson nîmois, ravissant les usagers du bus, toutes tranches d’âges confondues. Un vaste univers musical qui est notamment passé par Eurythmics et son inusable « Sweat dreams », revisité, ainsi qu’un morceau créé à partir du prénom de l’une des passagères, Nina, à qui le titre a été dédié.
Une performance originale et une première pour le musicien, actuellement en résidence à la Scène des musiques actuelles, « Paloma ». Un tour de bus pour annoncer l’ouverture du Nîmes-Métropole Jazz Festival, où Sly Johnson se produit, samedi soir à La Calmette, avant d’autres représentations à Nîmes, notamment à Paloma, lundi, devant un public de 600 scolaires.
