Après une première travée expérimentale restaurée entre 2009 et 2012, les arènes de Nîmes sont entrées de plain-pied dans leur plan de rénovation. Un contrat d’importance qui va s’étaler jusqu’en 2030 du fait de la lourdeur d’un chantier synonyme de patience et de minutie. Aujourd’hui, douze mois de travail sont nécessaires pour restaurer six travées, de la façade extérieure jusqu’au milieu de la piste.
Un chantier nécessaire pour un monument historique qui a souffert de l’érosion pendant des siècles et dont certaines parties n’ont jamais fait l’objet de nettoyage. À deux mois de la fin du chantier des travées 43 à 48, un premier bilan s’impose avant que l’amphithéâtre soit investi par les spectateurs des Grands jeux romains et de la Feria de Pentecôte. Plusieurs gradins, notamment ceux situés au haut de la présidence, ont été entièrement refaits avec des pierres neuves et les amphithéâtres ont été totalement sécurisés.
Des pierres qui ont été nettoyées et renforcées avec du granate, une matière apportant une meilleure étanchéité. Un chantier immense inscrit au contrat de projet Etat-Région sur l’exercice 2015-2020, et qui bénéficie également du soutien de la Fondation internationale pour les Monuments romains de Nîmes. Une structure dépendant de la Fondation de France qui renouvelle les appels aux dons en direction des entrepreneurs ou des particuliers afin de financer la rénovation du patrimoine romain de la capitale gardoise. Ainsi, cette entité présidée par l’ancienne ministre Georgina Dufoix annonce avoir investi 748.473€ sur un panel de monuments nîmois comme la Maison carrée, le Temple de Diane, les Jardins de la Fontaine et les arènes.
