Nîmes
Société
Par Chay Christophe
Publié le 03/11/2018 à 14:13

Nîmes : Un collectif anti-pesticides pour voir refleurir les coquelicots

Vendredi soir, ils étaient une cinquantaine de personnes à avoir répondu à l’appel du collectif nîmois « Nous voulons des coquelicots » qui s’est formé il y a un peu plus d’un mois. Une formation qui fait suite à l’appel national lancé par le journaliste Fabrice Nicollino et François Veillerette, auteurs d’un livre éponyme sur le sujet sensible de la lutte contre les pesticides. « Un appel à la résistance pour l’interdiction de tous les pesticides » comme le résument les organisateurs qui ont recueilli en deux mois 328.031 signatures. Objectif : 5 millions de signatures sur les deux prochaines années, après les 100 premières de personnalités comme Yann Arthus-Bertrand, Allain Bougrain-Dubourg ou encore l’ancien Inconnu, Pascal Légitimus.

A travers le Gard, d’autres rassemblements ont eu lieu à Alès et Bagnols-sur-Cèze, soit 500 à l’échelon national selon les organisateurs. A Nîmes, le rassemblement citoyen s’est effectué devant l’hôtel de ville sur le principe d’une discussion ouverte à tous ; les thèmes d’actualité revenant vite sur le devant de la scène : habitudes de consommation, problématique des pesticides de jardins bientôt interdits à la vente, polémique de la naissance des bébés sans bras. Les responsables associatifs dénoncent l’utilisation des pesticides et leurs effets néfastes sur la biodiversité et la santé.

« Créer un lobby citoyen pour contrer les lobbies industriels », tel est l’épithète répété tout au long de cette réunion publique, qui se déroulera tous les premiers vendredis du mois. Une table installée a permis aux participants d’apposer leur signature et de participer aux échanges sur le sujet. Des organisateurs qui ont constaté une augmentation du nombre de participants et espèrent surfer sur cette dynamique, « l’écologie étant l’affaire de tous ». Des coquelicots en tissu ont été mis en vente comme le symbole de ce nouveau mouvement éco-citoyen.