Nîmes
Société
Par Chay Christophe
Publié le 22/09/2020 à 17:27

Nîmes : un rassemblement pour réclamer une journée d’hommage national aux victimes du Covid-19

Ils étaient peu… 7 personnes. Des Nîmois, un militant associatif venu de Saône-et-Loire ou encore le président de l’association « Victimes du Covid-19 », fondée le 7 mai dernier, en plein confinement, à Cormontreuil, dans la Marne, non loin de Reims. Une période qui a vu Lionel Petitpas contracter le coronavirus avant d’en guérir, mais qui a été fatale à son épouse, emportée par le Covid-19 en quelques jours. Une plainte a été déposée au tribunal administratif face au silence de l’Etat suite aux différents courriers envoyés à Matignon, au Ministère de la Santé, sans oublier la présidence de la République.

A Nîmes, Léocadie Mendez est la référente de l’association dans le Gard. Elle a perdu son père durant le confinement et a particulièrement souffert des conditions dans lesquelles ses obsèques se sont déroulées, tout en réclamant une contre-expertise afin de faire toute la lumière sur les circonstances du décès. Toutes ces personnes ont en commun une blessure à chair ouverte qui n’est pas près de se refermer. En ce 22 septembre, journée mondiale du rhinocéros, ils demandent une journée nationale d’hommage aux victimes du Covid-19.


C’est une marche blanche qui était initialement prévue, de la Maison carrée jusqu’à la préfecture du Gard, mais face au manque de mobilisation, l’action s’est limitée en un simple rassemblement en présence d’un élu nîmois et d’une conseillère régionale. Ce rassemblement était le premier organisé, une autre action est prévue par l’association dans le Nord de la France avec un lâcher de ballons. Tous dénoncent des failles de l’Etat dans la gestion de la crise sanitaire, mais aussi les incohérences en matière de décisions et de communication, notamment concernant la question des masques ou du renvoi des malades à leur domicile.