Nîmes : ville d’art et d’histoire… La ville rempile pour 10 ans ! Le label a été renouvelé ce mercredi 22 novembre, à la mairie entre la Ville et la préfecture du Gard…
Cette convention a été créée en 1985 - en même temps que le secteur sauvegardé - et Nîmes a été la première collectivité à signer en 1986. Elle est également la première ville à bénéficier de ce renouvellement. Un label que le Ministère de la Culture attribue aux collectivités territoriales qui s’engagent sur une démarche de connaissance, de conservation, de médiation et de soutien à la création et à la qualité architecturale du cadre de vie afin d’assurer la transmission du patrimoine antique et contemporain aux habitants, aux touristes ainsi qu’au jeune public.
En Occitanie, 23 sites sont identifiés en tant que tels sur un réseau qui compte 186 villes et « pays ». Depuis la signature de la première convention, en 1986, époque où Jean-Paul Fournier était adjoint à l’Urbanisme du maire Jean Bousquet, Nîmes a mis en place un service de valorisation et de diffusion des patrimoines ainsi qu’un service éducatif de l’architecture et du patrimoine, dont la Ville dit avoir reçu plus de 60.000 enfants depuis dix ans. Mais pour la beauté des yeux, les nîmois doivent faire quelques sacrifices: "Il y a des contraintes pour les propriétaires comme refaire les façades des immeubles", détaille le maire.
Cette convention entre l’Etat et la Ville de Nîmes s’est notamment matérialisée jusqu’alors par des visites découvertes à l’intention des touristes - Nîmes romaine, Nîmes au fil des siècles, les hôtels particuliers, les Jardins de la Fontaine -, des habitants et des visites spectacles en été. Elle se complète par des actions spécifiques en direction des scolaires et autres temps forts culturels. La nouvelle convention, qui porte sur les dix prochaines années - et pour laquelle l’Etat apportera une collaboration financière annuelle qui n’a pas été précisée -, souhaite sensibiliser les habitants et les professionnels à leur environnement et à la qualité architecturale, urbaine et paysagère, présenter le patrimoine nîmois dans toutes ses composantes ainsi qu’une initiation du jeune public à l’architecture, à l’urbanisme, au paysage et au patrimoine.
Cette dernière verra enfin la création d’un CIAP numérique en ligne, Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine, qui sera notamment visibles dans les futurs locaux de l’Office du Tourisme, à côté des arènes.
Une démarche qui s’inscrit dans un cadre de reconnaissance du patrimoine nîmois notamment vis-à-vis de sa candidature à l’Unesco à l’horizon 2018.
Interview : Jean-Paul Fournier (maire LR de Nîmes)
