Narbonne
Environnement
Par Martinez Alexis
Publié le 21/11/2017 à 14:48

Narbonne : le projet nucléaire d'Areva Malvési fait débat

Areva Malvési  à Narbonne transforme depuis 1958 l’uranium qui entre en France.

Une poudre granuleuse verte radioactive, utilisable ensuite par les centrales nucléaires.  Ces déchets sont stockés sous forme de boues dans des bassins. Le traitement de ces nitrates est en tête d’affiche des priorités du directeur de l’usine. En attendant la construction du nouveau site, TDN (traitement des nitrates), l’eau est dépolluée avant d’être renvoyée dans le canal de Cadriège.


Le 5 novembre 2017, le Collectif des familles papillons a appelé au rassemblement contre le nouveau projet de construction de ce site.

L'objectif est de détruire les nitrates afin de stocker les déchets de "très faible activité" radioactive (validés par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs).

Cette destruction entraînerait des émissions atmosphériques composées à plus de 90% d'azote, d'oxygène et de vapeur d'eau. Pour ses détracteurs ce projet est très dangereux : les fumées produites par les combustions "seraient nocives pour la santé et mauvais pour l'environnement".

Du côté de la direction de l'usine de transformation d'Aréva Malvési, c'est tout l'inverse. L'entreprise qui emploie 220 collaborateurs et 120 sous-traitants annonce que ce projet n'aura aucun impact sur l'environnement. 

A travers un communiqué, l'entreprise défends le projet créateur de 25 emplois et annonce que "Les rejets liés à l’exploitation future de TDN, comme ceux de l’ensemble des différentes installations du site, respecteront scrupuleusement les autorisations fixées par les autorités (par arrêté préfectoral)."

Pour preuve, le projet de construction du site TDN (traitement des nitrates) a été accepté par la préfecture de l'Aude le 8 novembre 2017, début des travaux en 2018.