Le 2 juin, les cafés, bars et restaurants pourront de nouveau accueillir du public. À Toulouse, c'est le grand ménage de printemps dans cet établissement après trois mois de fermeture. On récure, on sécurise et on mesure l'espacement entre les tables pour respecter les règles sanitaires requises par l'Etat.
Si les employés sont enchantés de reprendre le travail, ils restent bien conscients que le plus dur n'est pas encore passé. En effet, il faut remplir le trou de trésorerie laissé par le confinement et avec la possibilité de recevoir seulement 50 % de la clientèle habituelle, celui-ci ne sera pas rebouché rapidement.
Pour son gérant, Philippe Belot également Vice-président général du syndicat UMIH, 30 % des établissements en France risque de mettre la clé sous la porte malgré l'autorisation d'ouverture. Près de 40 000 emplois sont concernés en Occitanie, puisque activité réduite, personnel réduit. Pour lui, l'État n'a fait aucun geste pour aider le secteur. À Toulouse, la mairie a accordé quand cela est possible l'extension des terrasses pour permettre aux commerces de recevoir un peu plus. La ville a aussi fait un geste économie en les exonérant des droits terrasses.
