Au printemps dernier, la Région Occitanie a édité un questionnaire avec la volonté de fixer un futur Pacte alimentaire régional.
Premier acte avant le lancement d’une consultation citoyenne présentée dans les 13 départements du territoire, dont le Gard : ce mercredi 24 octobre, à Nîmes, la charge en est revenue à huit représentants du Conseil régional. Fabrice Verdier a évoqué les premières conclusions du questionnaire édité en avril et le budget relatif à l’Alimentation en région ; Françoise Bons a abordé la question de l’enjeu de santé, aux côtés de ceux liés à l’économie et à l’environnement ; Jean Denat, ancien président du Conseil général, a rappelé que le Gard avait été pionnier en matière de pratiques alimentaires vertueuses, dans le développement de l’agriculture biologique et dans la mise en avant de quatre Sites remarquables du goût autour de quatre produits phares : le taureau de Camargue (AOC), la truffe noire d’Uzès, l’olive de Nîmes et son huile et l’oignon doux des Cévennes.
« Grande cause régionale 2018 », l’Alimentation a été placée au centre des préoccupations de Carole Delga : la Région annonce avoir consulté près de 55.000 personnes par questionnaires afin de recueillir les habitudes de consommation et les avis des citoyens sur le sujet. 14 rencontres territoriales ont également été organisées de mai à juillet, rassemblant 1.200 personnes au total, qu’elles soient acteurs de l’agro-alimentaire, usagers de l’alimentation ou simples consommateurs. L’objectif est de suivre les pratiques déjà mises en place dans les lycées de la région qui proposent déjà 50% de produits bios et qui tendent à porter à 40% « la part de produits de qualité et de proximité ».
Consultation citoyenne et alimentation durable
Jusqu’au 15 novembre, c’est une consultation citoyenne qui est opérée. Le Conseil régional souhaite impliquer les habitants d’Occitanie sur la construction d’une future politique régionale sur l’Alimentation, dont le pacte sera proposé au vote en séance plénière en décembre prochain. Un pacte qui s’appuiera notamment sur les bases d’une « alimentation durable ». Première région bio de France en nombre d’exploitations, leader européen des produits sous signe officiel de qualité et d’origine, et premier employeur de la région -avec 164.000 emplois dans l’agriculture et l’agroalimentaire-, l’Occitanie souhaite plus que jamais mettre en avant les circuits courts et améliorer la visibilité des produits bios, en attendant les résultats de la consultation, disponible sur papier dans les maisons de la Région ou encore sur le portail spécifique du site www.laregion.fr
