Le Pacte de Milan s'est ouvert hier au grand public mais c'est ce mardi 8 octobre que le maire de Montpellier a lancé le début du sommet et des grands débats. 91 villes, de 58 pays, sont représentées à Montpellier (sur les 200 signataires).
Le Pacte de Milan a été signé pour la première fois en 2015 à Milan avec, 47 pays au départ, des pays qui s'engagent à trouver des solutions durables pour l'alimentation de demain. C'est la 5ème édition, c'est la première fois que ce pacte se déroule en France ( Villes précédentes Milan, Valence, Rome et Tel Aviv en 2018). Montpellier est pour l'instant la seule ville de la région signataire au pacte, elle sera rejoint ce mercredi par la ville de Toulouse. Demain sera signée la "déclaration de Montpellier" : c'est le texte du Pacte de Milan qui a été amendé selon les 17 objectifs (pas de pauvreté, éducation de qualité, consommation et production responsable, villes et communautés durables, égalité entre les sexes....) de développement durable de l'agenda 2030 de l'ONU. Il a été vu et concerté par tous les pays signataires.
Montpellier est en pointe en agroécologie. Quelques exemples :
La Ville s'est engagée à préserver 2/3 du territoire en espace agricole et naturelle dans le cadre de la révision du SCOT à l'horizon 2040. Elle met en place plusieurs initiatives : comme l'accompagnement à l'installation des agriculteurs via les AFA pour éviter les "terres dormantes". Les produits bio et durables dans les cantines (élémentaires) mis en place depuis 2014.
Le MIN à Croix d'Argent (premier grand carreau bio de France) où est vendus plus de 50% de produits locaux pour les professionnels. Montpellier est un terreau fertile pour la recherche. Il y a un important eco système : 3000 chercheurs en agronomie qui font partie d'Agropolis Cirad. Montpellier a fait de l'agro-écologie l'un de ces 7 piliers de développement.
