Dès 6 heures du matin ce mardi 14 mai, les forces d’intervention étaient déployées sur le Pont du Gard pour un exercice de sécurité civile à l'approche de la saison touristique. Le scénario : un terroriste, engagé sur la rive droite, fait de nombreuses victimes sur différents points du site, avant de se donner la mort sur la rive gauche.
L’objectif de cet entraînement était de tester la coordination des pompiers, gendarmes, secouristes et autres services intervenant dans la sécurisation du lieu et dans la prise en charge des victimes. Une coordination d’autant plus difficile à mettre en œuvre du fait de la superficie du lieu. Un site touristique qui attire chaque année un million de visiteurs et aspire au label « sécuri-site ». Pour que tous les acteurs puissent suivre le parcours des victimes, l'identité et l'état de santé de ces dernières sont enregistrées par le logiciel informatique SINUS. Ces informations sont disponibles sur un bracelet à code barre. Après avoir été conduits aux points de regroupement des victimes, les blessés graves sont soignés d’urgence au poste médical avancé (gymnase de Remoulins).
Une centaine de figurants
Les personnes nécessitant un soutien psychologique sont quant à elles conduites au centre d'accueil des impliqués. Plus de 470 personnels se sont mobilisés pour cette simulation, préparée depuis six mois par le Préfet du Gard. Une centaine de figurants, des agents de l’Etablissement Public de Coopération Culturelle (EPCC) du Pont du Gard ainsi que des lycéens de Beaucaire et d’Avignon, ont joué le rôle des victimes. Le site était fermé au public pendant tout le déroulement de l’opération, jusqu'à 15 heures.
Interviews du Colonel Michel Cherbetian, responsable des opérations au SDIS 30 ; du Commandant Eric Agriniet, responsable de la communication du SDIS 30; de Pascal Sabatier, responsable de l’entretien du Pont du Gard.
