Ce mardi 25 juin l’observatoire régional de l’air, Atmo Occitanie a dressé un premier bilan de la qualité de l’air 2018 à son siège à Toulouse. L’année 2018 est plutôt satisfaisante : moins de journées de pollutions, la grande majorité des seuils de pollution ont été respectés dans l’ensemble des départements occitans et dans certains cas, notamment pour les particules fines, leur émission s’est vu décroître. Un hiver chaud, avec moins de chauffage, et une modernisation des moteurs diesel, seraient une des causes de cette amélioration.
Cependant, si la situation atmosphérique de la région est relativement stable, la pollution à l’ozone reste forte. L’année 2018 a été marquée par des niveaux d’ozone parmi les plus élevés de ces dernières années dans la région. Cette hausse est principalement dû aux fortes chaleurs. Avec les températures caniculaires prévues dès le milieu de semaine, l’observatoire craint un pic de pollution.
Autre enjeu, les taux de dioxyde d’azote notamment dans les villes de Toulouse et Montpellier sont problématiques. Ils dépassent en effet la valeur limite de 40 micro gramme par mètre cube fixée par l’Union Européenne, Toulouse a parfois atteint le double de cette limite. Une pollution qui s’observe principalement à proximité des axes routiers et qui malgré les politiques publiques d’abaissement de vitesse, comme le passage à 110 de l’A62 à Toulouse, persiste.
Le rapport complet de l'observatoire est disponible sur https://www.atmo-occitanie.org
