Alexandre Laranjo est bénévole dans l'association des petits frères des pauvres et comme chaque mois, il rend visite à Jean-Yves Marestang. Avec la crise sanitaire, ce salarié d'un Esat à Colomiers s'est retrouvé isolé. Un sentiment de solitude dur à supporter. Il a donc fait appel à l'association pour rompre avec cet enfermement.
Depuis qu'Alexandre est rentré dans sa vie, il a pu retrouver le sourire. Ensemble, ils enchainent les sorties à vélo et les discussions autour d'un café. Ils ont même fêté Noël tous les deux. Pour ce jeune travailleur indépendant, donner de son temps c'était logique, surtout en cette période difficile. Après huit mois de partage, il est fier de voir que Jean-Yves a la "banane" à chacune de ses visites.
Suite au rapport de l'association sorti en mars 2021, le constat est inquiétant. Exclusion numérique et intergénérationnel, manque de lien social, la crise a accentué ce sentiment de solitude et augmenté le nombre de personnes accompagnées d'environ 10% en Occitanie. Aujourd'hui il s'agit d'environ 1200 personnes âgées suivies par autant de bénévoles.
En France, 650 000 personnes n'ont eu aucun contact pendant le premier confinement.
