Bruno, Julie, l’un est policier, l’autre est institutrice. Tout deux manifestent ce jeudi 5 décembre contre la réforme des retraites.. Et ils ont chacun leurs raisons.
Hôtel de Police de Montpellier dans l’Hérault. Lieu de travail de Bruno Mengibar. Ce policier de 51 ans fera donc partie du cortège de manifestants jeudi. Il souhaite le maintien de son régime actuel et surtout une meilleure prise en compte de la pénibilité au travail. Julie, elle est enseignante dans le premier degré depuis 19 ans, elle s’occupe d’une classe de maternelle à Vergèze, dans le Gard. Si elle descend dans la rue c’est à cause du système à point. Julie, tout comme son syndicat, le SE-UNSA, pense pourtant que tout n’est pas à jeter dans cette réforme. Elle salue notamment l’effort réalisé pour les femmes aux foyers qui toucheraient des pensions plus complètes. Elles auraient 5 à 15% de plus en fonction du nombre d’enfants.
