Réforme des retraites : Vers une mobilisation supérieure à celle du 19 janvier

L’essai semble transformé, les manifestants étaient plus nombreux, que lors du 19 janvier dans les rues de Perpignan ce mardi : 20 000 personnes selon l'intersyndicale, 14 000 selon la préfecture. Une victoire pour Jérôme Capdevielle, leader Force Ouvrières dans les Pyrénées-Orientales. Pour Emmanuel Caron, responsable CGT au centre hospitalier de Perpignan, cercueil sur le dos : le passage de la retraite à 64 ans, c'est "un pied directement dans la tombe". Forte mobilisation également du côté de Montpellier, ou 25 000 personnes se sont élancées ce matin de la place Zeus jusqu’à la promenade du Peyrou. C’est la CGT qui a ouvert le cortège, rejointe par des professeurs, lycéens et étudiants. Dans la ville rose, c’est une véritable marée humaine qui a déferlé dans les rues. Avec près de 80 000 manifestants selon l'intersyndicale, et 34 000 selon la police. Le cortège, parti du quartier Saint-Cyprien à 10 h, s'est dirigé vers les allées Jean Jaurès. Tous souhaitent le retrait de cette réforme avec comme point sensible évoqué, la question de la pénibilité, pour les professionnels de santé. Cet ambulancier au CHU de Toulouse et secrétaire général adjoint de l'UNSA au C.H.U déplore de son côté, un manque de reconnaissance de son travail et ne se voit pas aller jusqu'à 64 ans. Une mobilisation aussi fortement suivie, dans des villes plus petites comme Alès, avec 7 000 personnes dans les rues. Elles ont ensuite rallié un cortège plus important à Nîmes de 26 000 manifestants selon les syndicats, et 10 000 selon la police.