Montpellier
Société
Par Alonso Emma
Publié le 27/11/2020 à 17:00

Reprise des cours universitaires en présentiel : le Président de l'Université de Montpellier lance un appel

Ce jeudi 26 novembre, le Président de l’Université de Montpellier, Philippe Augé - avec d’autres Présidents des universités de France - a lancé un appel en faveur d’un retour de l’enseignement en présentiel début janvier. Une réaction qui fait suite aux dernières annonces gouvernementales, lesquelles ne prévoient pas de retour des étudiants sur les campus avant février 2021. Précisions

Dans son appel, le Président de l’Université de Montpellier Philippe Augé avance la nécessité de reprendre les cours en présentiel pour deux raisons majeures : lutter contre le décrochage scolaire et l’isolement des étudiant(e)s. En effet, une quarantaine d’ « étudiants veilleurs », en passant environ 5 000 coups de téléphone, ont remonté de fortes angoisses de la part des nouveaux étudiants notamment. Les enseignants font état du même constat.


Philippe Augé et les autres Présidents d’universités jugent l’interdiction des enseignements en présentiel incohérente face à la reprise de la majorité des activités. A partir de ce samedi 28 novembre notamment, les petits commerces pourront ré-ouvrir et les offices religieux reprendre, et à compter du 15 décembre, ce devrait être au tour des cinémas, théâtres et musées d’à nouveau recevoir du public. Ainsi, avec la reprise de la « vie normale », les étudiants regagneront Montpellier. Il serait donc nécessaire que les cours reprennent.


Mais pour l’heure, cette reprise des cours en présentiel se fera en fonction du « bilan sanitaire ». Dans le cas où les contaminations demeureraient inférieures à 5 000/jour, la troisième étape du déconfinement sera effective à partir du 20 janvier. Les cours en présentiel reprendront d’abord dans les lycées, puis 15j plus tard dans les universités.


Pourtant, sur les campus des universités, de stricts dispositifs sanitaires peuvent être mis en place selon les capacités d’accueil : la jauge de 50% des effectifs dans les amphithéâtres et salles de classe, l’hybridation des cours, les masques obligatoires, le gel hydro-alcoolique à disposition… Les universités françaises veulent ainsi accueillir à nouveau leurs étudiants.