Les salariés de l’usine Bosch à Rodez, dans l’Aveyron (12) ont commencé un débrayage lundi 19 mars dès 6h du matin.
Le 20 mars le débrayage continu, près de 90% des salariés se sont mis en grève. Ils attendent un rendez-vous avec Jean-Pierre Floris représentant du ministère de l’Industrie. La semaine passée, c’est Bruno Le Maire, ministre de l’Industrie qui avait reçu les représentants de l’usine. Le président de Bosch France, Heiko Carrie, s’est également rendu sur le site la semaine dernière pour apaiser le climat, en vain.
L’usine Bosch tourne au ralenti depuis le 19 mars. Fin janvier, la direction de Bosch en Allemagne s’est rendue sur le site de Rodez, qui fabrique des composants pour les moteurs diesel, pour présenter un plan de modernisation d’une des deux lignes de production de l’usine. Ce plan de modernisation, s’accompagne d’un investissement de 14M€, sous réserve qu’un accord de compétitivité soit signé par le personnel d’ici le mois d’avril.
C’est cet accord que dénonce les personnels de l’entreprise Bosch. Car il y aurait recours à une activité partielle de mi-2018 à fin 2021, donc des suppressions de postes et un gel des salaires jusqu'à fin 2019. De plus, le président de Bosch France, ne veut plus investir dans l’essence, les salariés demandent alors que les chaînes de production servent à fabriquer d’autres choses.
De son côté le maire de Rodez, Christian Teyssèdre (LREM), apporte son soutien total aux employés de l’usine.
