Pendant le confinement, les sections de Pôle Emploi, du groupement des établissements du Gard et du conseil régional d’Occitanie ont essayé d’anticiper les besoins de postes du secteur de l’hôtellerie, des cafés et de la restauration. Une pénurie est actuellement observée dans ce secteur même si plusieurs milliers de postes ont été attribués au cours du dernier trimestre sur le territoire du Gard et de la Lozère. Pour ce faire des stages de remise à niveau cuisine sont notamment proposés comme c’est le cas au Lycée hôtelier Marie-Curie de Saint-Jean-du-Gard.
Ici, on rappelle que 95% des diplômés du CAP Cuisine trouvent un emploi à l’issue de leur formation. Ce lundi matin, plusieurs stagiaires en phase de professionnalisation directe poursuivent leurs deux semaines de formation accélérée. Certains sont issus du monde de la restauration et souhaitent améliorer leur formation, d’autres viennent de catégories socio-professionnelles différentes mais souhaitent enrichir leur expérience.
Partenaire de cette opération de repérage des besoins en main d’oeuvre, l’UMIH a maintenu un lien permanent avec les cellules de Pôle Emploi. Dans le Gard, 470 offres d’emplois sont disponibles dans ce secteur alors que demeurent 8.000 demandeurs d’emplois dans ces métiers. Tous les stagiaires sont animés par un objectif professionnel précis : rebondir en cuisine dans un établissement, voire ouvrir et créer sa propre entreprise.
Interviews : Philippe Blachère (directeur territorial de Pôle Emploi Gard-Lozère), Magaly Rieusset (conseillère en formation continue au GRETA-CFA du Gard), Jean-Christophe Miro (professeur de cuisine au Lycée hôtelier Marie-Curie), Clémence Brunel et Philippe Perrier (élèves au stage de remise à niveau cuisine).
