Salles-d'Aude
Société
Par Roirand Olivier
Publié le 12/12/2019 à 21:00

Salles-d'Aude : Le petit Louis, 4 ans, doit repartir au Japon, même s'il ne doit plus revoir sa maman !

Louis 4 ans (de nationalité française et japonaise) est au coeur d'un conflit familial franco-japonais.

Il est victime d'une législation, qui pourrait le priver de sa maman française jusqu'à l'âge de 20 ans !

Marine est une jeune maman combative mais épuisée par un combat juridique qui dure depuis 2 ans

En juillet 2017 alors quelle vit au Japon avec son mari japonais, elle rentre en France en vacances avec Louis leur fils de deux ans. Elle alors confie à ses proches qu’elle est victime de violences physiques et psychologiques et décide de demander le divorce tout en souhaitant rester en France.

Son mari indique d’abord qu’il est d’accord mais en même temps il engage une procédure pour enlèvement d’enfant en s’appuyant sur la convention de la Haye. 

Cinq procès vont se succéder en France et finalement alors que la garde conjointe n'existe pas au Japon et que c'est en général le parent japonais qui obtient la garde exclusive en cas de divorce avec un conjoint étranger, la justice française a validé le retour de Louis au Japon le 29 novembre dernier (Louis  a la double nationalité française et japonaise)

Le dernier jugement de la cour de cassation n'a pas suivi pas le procureur qui pensait que c'était "dans l'intérêt de l'enfant que Louis reste en France" car son père pourrait venir le voir . Alors qu'avec l’appui la loi japonaise, il empêchera probablement Marine de revoir son fils au moins jusqu’à sa majorité c’est à dire 20 ans au Japon,

La France devrait donc laisser repartir le petit Louis âgé maintenant de 4 ans, scolarisé et parfaitement intégré à Salles-d’Aude (11) près de Narbonne .

 

Une situation inacceptable pour sa maman , sa grand-mère et le comité de soutien qui s’est constitué. Personne ne comprend que le fond de l’affaire comme les droits de l’enfant n’aient pas été considérés par les juges français.


Marine et sa maman ont bien l'intention d'aller jusqu'au bout et de saisir l'ONU ou la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH)

Et si cette instance donne raison à Marine et sa famille c’est la France qui sera condamnée mais personne ne pourra faire revenir le petit Louis. Pour le moment, c’est en tout cas la justice française qui fait pression sur la maman pour qu’elle signe une acceptation de cette procédure, qui va donc de le sens de la loi japonaise ce que Marine refuse. Des autorités françaises qui ne veulent pas faire de vague, alors que le père de Louis devrait venir le récupérer pendant une période de Noël qui ne risque pas d’être magique pour l’enfant et sa maman.